Matthew Belval
Originaire de Granby, Matthew Belval vit et travaille à Montréal.
Dès son jeune âge, il s’initie à la peinture selon les enseignements d’une artiste montérégienne. Il poursuit son cheminement artistique dans diverses institutions, mais c’est dans la bohème qu’il trouve sa voie. À l’été 2009, Matthew quitte sa ville natale pour s’installer dans la métropole, où la condition des itinérants l’émeut. Le quartier éveille sa sensibilité pour l’humanité, en dépit des cloisons sociales. Il amorce une touchante série de tableaux consacrée à la rue. Dès 2014, Matthew se rend régulièrement au bar La Rockette pour peindre devant public avec une poignée d’autres artistes. En 2015, à l’occasion du 30e anniversaire du Quai des brumes, l’artiste expose 30 portraits d’hommes et de femmes qui participent à l’essor de cet incontournable bar montréalais. Cette période a tôt fait de le plonger dans l’univers de la musique, ce qui lui permet de tisser des liens avec les auteurs-compositeurs-interprètes. En 2016, il entame le projet «Backstage», présentant des artistes de la scène, hors scène. Il est notamment approché par Jacques Jacobus pour réaliser la pochette de son album. En 2018, son travail fait sa première apparition au cinéma. On lui demande de créer une œuvre originale pour le court-métrage «La Porte», qui raconte l’histoire d’un peintre agoraphobe joué par Patrick Huard. Depuis 2014, ses réalisations ont été mainte fois sélectionnées pour participer à des levées de fonds organisées par les prestigieuses fondations telles que Art Sida, Jacques Bouchard et Le Groupe Perron.
Matthew Belval poursuit actuellement une série de portraits à caractère intime, présentant les artistes dans leur quartier, dont Louis-Phillipe Gingras, Ngabo Kiroko et Klo Pelgag, en plus d’être représenté à la galerie d’art urbain Station 16, à Montréal.
Matthew Belval est un peintre naturaliste dont l’œuvre est la consécration du quotidien. Dans ses tableaux, il donne une place éminente à des sujets qui échappent habituellement à la représentation. Que ce soit un conteneur couvert de graffitis, les restants de table du matin ou encore un visage sans fardages, l’artiste cherche à rendre hommage à la nature telle qu’elle est. Il y a dans cette beauté ordinaire quelque chose de fondamentalement universel.
Sa démarche
Alors que presque tout l’interpelle, l’humain représente le sujet le plus récurrent dans sa pratique. Peu importe le statut social, c’est le défi de ressemblance et le désir de transcendance qui guident l’artiste. La rencontre entre le matériel – vêtements, accessoires, tatouages – et l’immatériel – regard, posture, émotion – constitue une agréable loterie. Chaque individu possède une combinaison qui rend l’art du portrait infiniment inspirant.
La recherche préliminaire s’exécute par le biais de la photographie. Au gré des mots échangés, la lentille de Belval se met en quête d’états d’âme. Son regard est à hauteur d’homme. Il privilégie les compositions spontanées et les sources de lumière naturelle. Par la suite, l’artiste sélectionne l’épreuve, observant les positions et les expressions. Il accorde une importance particulière aux motifs et aux textures, trouvant du plaisir à traduire les colliers de perles comme les bracelets en plastique. Il observe et enregistre les moindres détails, puis les transcrit méticuleusement à l’aide de ses pinceaux. Bien que la photo demeure une référence tout au long de la création, l’artiste procède à la transformation de l’image.
Amoncèlements de peinture à l’huile et flaques de liquin épandus sur la palette, toiles enduites de gesso, chevalet reposant sur un tapis modeste ainsi que quelques néons charpentent son atelier. À main levée, l’artiste dessine les premières lignes de la composition, s’aidant d’un quadrillage en tiers et d’un bâtonnet de fusain. À cette étape, il fait abstraction de ce qui dérange, allant jusqu’à soustraire l’environnement autour du sujet. Si les objets de seconds rôles racontent une histoire, les vides accompagnateurs guident le regard sur l’essentiel.
De son œuvre réaliste émane une facture classique, sans lissage excessif. Le coup de pinceau du peintre y est apparent. Entre les empâtements et les transparences, sa palette demeure sobre. Les couleurs sales subliment les couleurs vives. Les portraits de Belval sont honnêtes, jamais ennuyeux. Il se fait courroie d’empathie entre le sujet et le spectateur, sans porter de jugement. Belval démocratise l’art du portrait classique. En ce sens, sa démarche est résolument contemporaine
Originaire de Granby, Matthew Belval vit et travaille à Montréal.
Dès son jeune âge, il s’initie à la peinture selon les enseignements d’une artiste montérégienne. Il poursuit son cheminement artistique dans diverses institutions, mais c’est dans la bohème qu’il trouve sa voie. À l’été 2009, Matthew quitte sa ville natale pour s’installer dans la métropole, où la condition des itinérants l’émeut. Le quartier éveille sa sensibilité pour l’humanité, en dépit des cloisons sociales. Il amorce une touchante série de tableaux consacrée à la rue. Dès 2014, Matthew se rend régulièrement au bar La Rockette pour peindre devant public avec une poignée d’autres artistes. En 2015, à l’occasion du 30e anniversaire du Quai des brumes, l’artiste expose 30 portraits d’hommes et de femmes qui participent à l’essor de cet incontournable bar montréalais. Cette période a tôt fait de le plonger dans l’univers de la musique, ce qui lui permet de tisser des liens avec les auteurs-compositeurs-interprètes. En 2016, il entame le projet «Backstage», présentant des artistes de la scène, hors scène. Il est notamment approché par Jacques Jacobus pour réaliser la pochette de son album. En 2018, son travail fait sa première apparition au cinéma. On lui demande de créer une œuvre originale pour le court-métrage «La Porte», qui raconte l’histoire d’un peintre agoraphobe joué par Patrick Huard. Depuis 2014, ses réalisations ont été mainte fois sélectionnées pour participer à des levées de fonds organisées par les prestigieuses fondations telles que Art Sida, Jacques Bouchard et Le Groupe Perron.
Matthew Belval poursuit actuellement une série de portraits à caractère intime, présentant les artistes dans leur quartier, dont Louis-Phillipe Gingras, Ngabo Kiroko et Klo Pelgag, en plus d’être représenté à la galerie d’art urbain Station 16, à Montréal.
Matthew Belval est un peintre naturaliste dont l’œuvre est la consécration du quotidien. Dans ses tableaux, il donne une place éminente à des sujets qui échappent habituellement à la représentation. Que ce soit un conteneur couvert de graffitis, les restants de table du matin ou encore un visage sans fardages, l’artiste cherche à rendre hommage à la nature telle qu’elle est. Il y a dans cette beauté ordinaire quelque chose de fondamentalement universel.
Sa démarche
Alors que presque tout l’interpelle, l’humain représente le sujet le plus récurrent dans sa pratique. Peu importe le statut social, c’est le défi de ressemblance et le désir de transcendance qui guident l’artiste. La rencontre entre le matériel – vêtements, accessoires, tatouages – et l’immatériel – regard, posture, émotion – constitue une agréable loterie. Chaque individu possède une combinaison qui rend l’art du portrait infiniment inspirant.
La recherche préliminaire s’exécute par le biais de la photographie. Au gré des mots échangés, la lentille de Belval se met en quête d’états d’âme. Son regard est à hauteur d’homme. Il privilégie les compositions spontanées et les sources de lumière naturelle. Par la suite, l’artiste sélectionne l’épreuve, observant les positions et les expressions. Il accorde une importance particulière aux motifs et aux textures, trouvant du plaisir à traduire les colliers de perles comme les bracelets en plastique. Il observe et enregistre les moindres détails, puis les transcrit méticuleusement à l’aide de ses pinceaux. Bien que la photo demeure une référence tout au long de la création, l’artiste procède à la transformation de l’image.
Amoncèlements de peinture à l’huile et flaques de liquin épandus sur la palette, toiles enduites de gesso, chevalet reposant sur un tapis modeste ainsi que quelques néons charpentent son atelier. À main levée, l’artiste dessine les premières lignes de la composition, s’aidant d’un quadrillage en tiers et d’un bâtonnet de fusain. À cette étape, il fait abstraction de ce qui dérange, allant jusqu’à soustraire l’environnement autour du sujet. Si les objets de seconds rôles racontent une histoire, les vides accompagnateurs guident le regard sur l’essentiel.
De son œuvre réaliste émane une facture classique, sans lissage excessif. Le coup de pinceau du peintre y est apparent. Entre les empâtements et les transparences, sa palette demeure sobre. Les couleurs sales subliment les couleurs vives. Les portraits de Belval sont honnêtes, jamais ennuyeux. Il se fait courroie d’empathie entre le sujet et le spectateur, sans porter de jugement. Belval démocratise l’art du portrait classique. En ce sens, sa démarche est résolument contemporaine
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